Jeremy RotsztainCA/US
Guidé par de nouveaux modes d’abstraction à l’ère de l’information, Jeremy Rotsztain grandit en tant qu’artiste grâce à ses connaissances en conception logicielle. Il expérimente avec l’infographie par le biais de la réalité virtuelle, d’installations vidéo et d’applis pour téléphones mobiles, abordant sa pratique en tant que programmeur créatif. Le médium de la peinture est fortement présent dans ses œuvres colorées et numériques. Rotsztain met à l’épreuve les capacités de l’attention humaine en présentant son art telle une distraction. Il détient une maitrise en télécommunications interactives de l’Université de New York. Ses pièces ont été présentées partout aux États-Unis et à l’international, notamment au Zentrum für Kunst und Medien (ZKM), au Yerba Buena Center for the Arts, à l’Institute of Contemporary Art de San Jose, au Cooper-Hewitt Smithsonian Design Museum, au Hall of Science de New York, au Cyber Arts Festival de Boston, au Festival du nouveau cinéma de Montréal et au festival New Forms. Jeremy est né à Toronto, mais réside et travaille désormais à Portland, en Oregon.
Jeremy Rotsztain CA/US — Walking a Turtle
Walking a Turtle est un jeu de réalité virtuelle où les utilisateur∙trice·s promènent une tortue. Il s'agit d'une interprétation des récits de Walter Benjamin entourant les curieux rituels des flâneur·se·s parisien·ne·s; dans les années 1840, où il fut brièvement à la mode de se balader dans les galeries avec une tortue. L’expérience peut être perçue comme un indicateur de bien-être imbriqué au sein d’un jeu absurde, un outil de résistance contre l’économie de l’attention. Les participant∙e·s doivent traverser un parcours ponctué de distractions d’un regard inébranlable afin de se conditionner vers un état de présence.
Qui
Artiste et concepteur de logiciels basé à Toronto, Jeremy Rotsztain étudie la complexité de l’attention humaine à l’ère de l’information.
Projets récents
En 2019, il met sur pied Being Mme. Kupka (dans les Verticals), une expérience de réalité virtuelle revisitant une peinture emblématique du 20e siècle de František Kupka, pionnier de l’art abstrait.
Le plus
Auparavant, l’artiste donnait des leçons de programmation créative par transformation à des étudiants en architecture.