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Gilles TarabiscuitéCA/QC)

Gilles Tarabiscuité<sup>CA/QC)</sup>
Gilles TarabiscuitéCA/QC)

À l’ère de l’intelligence artificielle, l’artiste montréalais Gilles Tarabiscuité s’intéresse aux rapports entre l’humain et les technologies numériques. Sa préoccupation principale est de rematérialiser l’objet d’art et de mettre en espace, en trois dimensions, les images générées et prévues pour les écrans plats. Dans le contexte d’une dissémination à grande échelle des technologies numériques, il explore de nouvelles façons de créer des liens et avenues entre les dichotomies du matériel et de l’immatériel, du physique et du numérique. Ses œuvres ont notamment été présentées au Japon, en Allemagne (European Month of Photography, 2018), en Grèce (MonitorFest, 2018), en France (Geste Paris, 2019, aux côtés d’Andreas Gursky, Marina Abramovic et Joel-Peter Witkin, entre autres) et aux Pays-Bas (World Press Photo Exhibition Rotterdam et Rotterdam Photo Festival, 2020). Il fait en outre l’objet de plusieurs profils dans des magazines réputés de photographie et reçoit de nombreux prix, du Québec au Japon.

Gilles Tarabiscuité CA/QCVisions du monde numérique

Comment faire de l'art numérique sans ordinateur ? Comment faire de la photo qui ressemble à de l’image de synthèse mais qui demeure une « vraie » photographie, sans aucune altération, retouches ou modifications numériques ? Voilà l’objectif de Visions du monde numérique, de Giilles Tarabiscuité. À l’aide de polygones en carton et d’installations en bois sur lesquelles il colle des photos d’objets et de sujets divers, Tarabiscuité parvient à créer des œuvres dignes d’expert∙e·s Photoshop de manière purement analogique.

Qui

L’artiste montréalais Gilles Tarabiscuité explore la relation entre l’humain et la machine dans le contexte contemporain du numérique et de l’intelligence artificielle.

Projets récents

Avec Visions du monde numérique, titre quelque peu ironique, l’artiste présente des œuvres photographiques dites « pures », n’ayant sollicité aucune technique de retouche ou de synthèse 3D.

Le plus

L’artiste cumule les diplômes et les champs d’études, notamment un doctorat en histoire de l’art, mais revient toujours à son premier amour, la photographie, qu’il découvre au CÉGEP.

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