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Attiré par le lo-fi, les tempos appréhensifs et les rythmes doux, le Montréalais Julien Racine décrit son processus de création comme une "photographie de bande-son", en prélevant des bribes de sa réserve de vinyles pour son assemblage atmosphérique, juxtaposant ainsi les sons analogiques au traitement numérique. Membre du collectif audiovisuel Fau Mardi d'Ottawa-Gatineau, qui a mobilisé une communauté locale de producteurs, DJ et VJ électroniques partageant les mêmes idées et enclins à l'expérimentation, Julien Racine a également partagé l'affiche du Fau Mardi avec Simon Labelle (Réservoir, MacGuffin), un vétéran de MUTEK.

Racine donnera une performance qui, à bien des égards, fait suite à Quelque Chose Tombe, un album où des bribes de morceaux se fracturent à travers des paysages sonores post-numériques perturbés, brouillés et fragmentés sur un fond d'instrumentaux amorphes obsédants. Des morceaux-artefacts de l'album apparaîtront, mais jamais de manière évidente, dans le but de placer l'artiste à cheval entre ce qui est familier et de ce qui reste à créer. De cette façon, l'objectif sera de repenser la performance en utilisant des moments, des sons ou des pistes du dernier album de Racine, et en les associant à des happenings sonores de sa tournée européenne d'hiver.

Le processus de création du Montréalais Julien Racine consiste à prélever des échantillons de vinyle pour son assemblage atmosphérique. Il livrera une performance qui fait suite à Quelque Chose Tombe. Des pistes-artefacts de l'album feront des apparitions subtiles dans le but de placer l'artiste entre le familier et ce qui reste à créer.