Salomé Perli^FR/QC

Animal sonore non identifiable refusant toute étiquette, Salomé Perli est une artiste accomplie et intimement attachante. Originaire de France et récemment installée à Montréal afin de développer ses talents de composition et de création sonore, cette multi-instrumentiste est propulsée par l’interdisciplinarité, développant de nombreuses performances alliant musique électroacoustique, danse et arts visuels. Également autrice, compositrice et interprète, Perli lance un premier album cette année, Dissonante, dans lequel elle explore sa vulnérabilité à travers une instrumentation purement acoustique.

Diplômée de l’École de danse contemporaine de Montréal en 2015, Stefania Skoryna performe notamment pour Mélanie Demers et Martin Messier. Son initiative l’amène à chorégraphier des événements au MBAM, au Jardin Botanique et au Monument-National. Elle collabore notamment avec l’Ensemble Volte, signe Ellipses aux Danses Buissonnières 2019 et participe aux créations multidisciplinaires BEATS et Fall. L’implication étant essentielle à sa pratique, elle enseigne la danse depuis dix ans, instaure le mentorat à l’EDCM et fonde Nous Sommes L’Été, qui organise un laboratoire estival de mouvement à Montréal et Québec depuis 2014.

Détenteur d’une maitrise en informatique musicale, Jules Roze se passionne pour les passerelles entre art, science et technique. Il présente notamment ses œuvres au musée Arario de Séoul, au CNRS de Paris-Saclay, à la fondation Photon à Cracovie et au dôme de la SAT à Montréal.

Salomé Perli ^FR/QC — TSUNAMI
Première mondiale

TSUNAMI est une performance multidisciplinaire immersive mariant musique, danse et art visuel. C’est dans un contexte de voyage initiatique que TSUNAMI symbolisant l’élément eau en perpétuel mouvement, nous invite à plonger au cœur de notre vulnérabilité, nous permettant d’apprécier toutes les variations internes et externes de celle-ci. À l’instar de ce phénomène naturel et dévastateur, la pièce nous submerge dans des textures sonores aquatiques variées (issues d’hydrophones manipulés en temps réel) et qui contrastent avec l’imprévisibilité sauvage du no-input. Les visuels génératifs soulignent les ondulations marines créées par les interprètes, dont le corps s’exprime alors dans une forme brute et organique. À l’image de l’activité sismique terrestre dont le comportement reste encore imprédictible par l’être humain, TSUNAMI invite les spectateur·trice·s à lâcher prise et se reconnecter au vivant : peut-être que cette catastrophe naturelle n’est finalement que le fruit d’un mouvement de vie incessant, qui nous parcoure de sa poésie à chaque instant pour définitivement nous transformer.